Rapport de conduite

BMW i5 eDrive40 - Lubrifiant spatial

La BMW i5 existe désormais aussi en version break. Grande gueule, grosse puissance, maigre consommation ? Nous avons testé l'e-BMW.

Publié le 21.09.2024

Qui a dit que les voitures électriques spacieuses du segment supérieur devaient être des SUV ? Pour la conception du véhicule, il est peut-être plus simple de ranger les cellules de batterie encombrantes dans une grande benne. On ne semble pas vraiment se rendre compte, à travers les lunettes vertes, que ces colosses à quatre roues frôlent alors souvent la limite des trois tonnes. 

BMW i5 Touring eDrive40

Avec ses 2,2 tonnes, la dernière née de BMW, la i5 Touring eDrive40, n'est certes pas un poids plume, mais elle constitue une alternative intéressante pour tous les fans d'électricité qui ne veulent pas conduire un SUV dodu. 

La BMW i5 est basée sur la huitième génération de la série des cinq. Et dans cette dernière, il existe une plate-forme pour tous les types de propulsion. L'offre comprend des véhicules essence, diesel, PHEV et même électriques. Il ne manque plus que le gaz naturel et la vapeur d'eau. Il est indéniable que les Bavarois sont devenus de plus en plus grands et épais au fil des générations, indépendamment du mode de propulsion. Mais ne le devenons-nous pas tous avec les années ?

Grand et pourtant pas

En tant que véhicule électrique, il est naturellement le plus nourri et pèse environ 350 kilos de plus que ses frères à essence. Avec un peu plus de cinq mètres de long, près de deux mètres de large et une hauteur d'un mètre et demi, ses dimensions extérieures sont imposantes. 

Il a l'air chic et sage. On pourrait même le prendre pour un triporteur profane, si ce n'était sa taille opulente. Mais l'intérieur n'a pas l'effet escompté. Vu les dimensions extérieures, nous aurions pu nous attendre à un appartement de 40 mètres carrés si l'espace avait été utilisé de manière adéquate, mais la place est limitée. 

Un coffre de seulement 570 litres

Spacieux à l'avant, généreux à l'arrière, mais la grosse surprise vient de l'arrière. Malgré la grande trappe, le volume du coffre (570 litres) n'est que légèrement supérieur à celui de la berline électrique (490 litres). Même la VW ID.7 Tourer, plus courte de dix centimètres, avale 605 litres de plus. Pour un break aussi grand que la BMW i5, nous aurions pensé que l'intérieur serait aussi spacieux. Ou au moins un compartiment à bagages digne de ce nom. La raison pour laquelle le store à bagages ne s'enroule qu'un peu vers l'arrière à l'ouverture reste un mystère pour nous. 

Avec l'introduction de la huitième génération, une autre caractéristique pratique a été victime du crayon rouge : la lunette arrière à ouverture séparée était une caractéristique bavaroise unique et tout à fait agréable dans la pratique. 

Mais laissons là les mimiques et tournons notre regard vers le côté positif du véhicule. La BMW i5 Touring est en effet une voiture très raffinée. Lisez à quel point dans le dernier numéro de l'auto-illustré.

Le texte : GAT 

Des images : ai

<< Retour à l'aperçu

Poursuivez votre lecture :