

Pétard chinois : BYD roule à 496,22 km/h
496,22 km/h ! C'est à cette vitesse que la BYD Yangwang U9X entièrement électrique a battu le record de vitesse. La BYD chinoise bat ainsi la Bugatti Chiron Super Sport 300+ franco-allemande, qui détenait jusqu'alors le record du monde. Électrique 1, essence 0.
Près de 500 km/h, sans aucune essence – bienvenue dans la nouvelle ère de la vitesse. La BYD Yangwang U9X a réussi l'incroyable : elle a battu à Papenburg le record mondial de la Bugatti Chiron Super Sport 300+. Et ce, de 5,74 km/h. Deux trajets dans les deux sens, avec une moyenne de 496,22 km/h. Record du monde. Point final.
Chaque mètre est un combat
Le pilote Marc Basseng entre ainsi dans l'histoire. Le coureur automobile allemand a fait preuve de nerfs d'acier lors de son record du monde. « À 400 km/h, on se sent encore détendu », a déclaré Basseng. « Mais au-delà, chaque kilomètre par heure devient une lutte contre la physique. » Passer de 472 à 496 km/h n'est pas un petit pas, mais une danse à la limite. À titre de comparaison, un jumbo jet décolle lentement à environ 250 km/h et s'élève avec élan dans les airs. Il faut donc des forces d'appui extrêmes pour maintenir la voiture au sol.
La couronne de la vitesse
Sous le capot, Basseng disposait d'une puissance de près de 3 000 ch, refroidie par liquide, avec un régime maximal de 30 000 tr/min. Propulsée par une architecture de 1 200 volts, alimentée par la batterie Blade de BYD, qui fournit suffisamment d'énergie pour faire scintiller une petite ville. Sur le plan technique, la U9X est une véritable déclaration : cette voiture électrique n'est pas seulement là pour battre des records d'autonomie et obtenir des primes environnementales, elle peut également prétendre à la couronne absolue de la vitesse.
La BYD Yangwang U9X est d'ailleurs disponible à la vente. Toutefois, elle est limitée à 30 exemplaires, configurés individuellement, exclusivement destinés à la piste de course. Son prix ? Probablement quelque part entre « astronomique » et « ne demandez pas ». Mais la demande est déjà supérieure à l'offre, selon Shenzhen. Pour les mortels ordinaires, il existe toujours la U9 homologuée pour la route avec 1 300 ch, ce qui n'est pas mal non plus.
Le fait est que le nouveau maître de la vitesse vient de Chine et s'appelle Yangwang U9X. Et tandis que Basseng constate sobrement que la barre magique des 500 km/h « demande encore un peu de travail », BYD sourit déjà de manière éloquente. Car une chose est sûre : les bolides chinois ne connaissent pas de limite de vitesse.
Texte : auto-illustrierte.ch
Images : BYD