Présentation - Aston Martin Valhalla

Aston Martin Valhalla – L’Immortel

Cela a pris un peu de temps, mais désormais Aston Martin présente la Valhalla, une supercar d'un niveau presque surnaturel, qui pourrait bien devenir une légende.

Publié le 11.12.2024

Selon la mythologie nordique, le Valhalla est un lieu de l’au-delà où les guerriers tombés au combat se retrouvent. Le jour, ils s’entraînent au combat, comme ils le faisaient déjà de leur vivant, et la nuit, ils festoient. En somme, cet endroit unique dans l’au-delà semble plutôt attrayant. Un lieu tout aussi agréable verra bientôt le jour ici-bas sous la forme d’une supercar portant le même nom, signée Aston Martin. Le Valhalla avait été annoncé dès le début de l’année 2019, et presque six ans plus tard, la marque anglaise dévoile enfin les images de la version de série. Mais après tout, lorsqu’on vise l’immortalité, on peut bien prendre son temps.

Peu de luxe, beaucoup de course

Avec une production limitée à seulement 999 exemplaires, l’Aston Martin Valhalla sera un véhicule très exclusif pour des guerriers fortunés. Sa face avant, avec sa large prise d’air, affiche immédiatement ses nobles origines. Sa carrosserie en fibre de carbone, sculptée dans la nouvelle soufflerie interne de la marque, combine, selon Aston Martin, beauté et perfection fonctionnelle.

Les lignes fluides s’étendent de l’avant imposant à l’arrière spectaculaire, où les tunnels Venturi et les sorties d’échappement surélevées offrent une présence visuelle et aérodynamique inégalée. Certes, la beauté est subjective, mais chaque détail, de l’aileron avant actif au spoiler arrière intelligent, a été conçu pour optimiser l’écoulement de l’air.

À l’intérieur, le Valhalla propose un habitacle minimaliste avec des sièges en fibre de carbone et un écran flottant – une inspiration directe de la Formule 1. Aucun luxe superflu ici, juste une concentration pure sur l’essentiel. Cependant, qu’on ne s’y trompe pas : en termes de matériaux et d’équipements, le Valhalla a pour objectif d’assurer un confort maximal à ses conducteurs.

Contre la montre

Le véritable trésor du Valhalla se cache sous son enveloppe futuriste : un groupe motopropulseur capable de vous propulser littéralement vers l’au-delà. Avec une puissance totale de 1 079 chevaux hybrides (793 kW) et un couple de 1 100 Nm, le Valhalla revendique un 0 à 100 km/h en seulement 2,5 secondes. Cela grâce à la combinaison d’un V8 biturbo à plan plat de 4 litres et de trois moteurs électriques (deux à l’avant et un à l’arrière), qui délivrent une puissance brute – ou permettent de parcourir jusqu’à 14 kilomètres en mode entièrement électrique si nécessaire.

Sur le champ de bataille, autrement dit la piste, le Valhalla révèle son âme de guerrier. Grâce à son système dynamique, comprenant un torque vectoring et un différentiel arrière électronique, la voiture promet une adhérence optimale. Sans liaison physique entre les essieux avant et arrière, les deux sont surveillés et ajustés en continu. Le torque vectoring à l’avant et le différentiel autobloquant électronique à l’arrière répartissent la puissance entre les quatre roues en fonction des exigences dynamiques, offrant ainsi une traction, une stabilité et une agilité maximales. L’aérodynamisme actif à l’avant et l’aileron arrière en forme de T travaillent de concert avec un soubassement optimisé pour générer jusqu’à 600 kg d’appui.

Sur les longues lignes droites, le système DRS, inspiré de la F1, peut être activé pour réduire la traînée et atteindre une vitesse maximale de 350 km/h. Lors du freinage, le spoiler agit ensuite comme un frein à air.

Cap sur Valhalla

L’Aston Martin Valhalla est sans aucun doute une œuvre d’art destinée à ceux qui souhaitent vivre une expérience de technique, d’ingénierie et de dynamisme au plus haut niveau. Cependant, avec une production limitée, prévue pour le deuxième trimestre 2025, et un prix estimé à environ un million de francs suisses, nous autres mortels ne verrons probablement jamais un Valhalla sur la route, encore moins derrière son volant. Petite consolation : l’Hypercar Valkyrie, légèrement plus rapide, coûte plus de trois fois plus cher.

 

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Texte : GAT

Images : Fabricant

Valhalla ist der nordischen Mythologie nach ein Ort im Jenseits, an dem sich gefallene Krieger wiederbegegnen. Tagsüber rauft man sich, was man ja schon zu Lebzeiten gerne gemacht hat, und nachts wird gefeiert. Klingt also gar nicht so übel, dieser besondere Ort im Jenseits. Einen ebenfalls sehr schönen Aufenthaltsort im Diesseits gibt es demnächst im gleichnamigen Supersportwagen von Aston Martin. Der Valhalla wurde schon Anfang 2019 in Aussicht gestellt, fast sechs Jahre später zeigen die Engländer Bilder des Serienautos. Aber wer unsterblich werden will, kann sich ja auch etwas Zeit lassen.

Wenig Luxus, viel Racing

Mit einer auf nur 999 Exemplare limitierten Produktion wird der Aston Martin Valhalla ein sehr exklusives Fahrzeug für sehr wohlhabende Krieger. An seiner Front mit dem breiten Lufteinlass erkennt man sofort die adlige Herkunft. Seine tiefgezogene Karosserie aus Carbonfaser, geschmiedet im neuen, firmeneigenen Windkanal, verbindet laut Hersteller Schönheit mit funktionaler Perfektion.

Die fliessenden Linien ziehen sich von der markanten Front bis zum imposanten Heck, wo die Venturi-Tunnel und die hochgelegten Endrohre sowohl visuell als auch aerodynamisch eine unvergleichliche Wirkung entfalten. Nun, Schönheit liegt bekanntlich im Auge des Betrachters. Auf jeden Fall soll jedes Detail, vom aktiven Frontflügel bis zum intelligenten Heckspoiler, darauf ausgelegt sein, den Luftstrom optimal zu lenken.

Im Innern des Valhalla erwartet den Krieger ein minimalistisch gestaltetes Cockpit mit Carbonfaser-Sitzen und einem schwebenden Display – bewusst inspiriert von der Formel 1. Kein überflüssiger Luxus im Valhalla, sondern die reine Konzentration auf das Wesentliche. Aber dass hier keine Missverständnisse aufkommen: In Sachen Materialauswahl und Komfortausstattung will der Valhalla die Krieger selbstverständlich so gut es geht in Watte packen.

Gegen die ablaufende Uhr

Doch der wahre Zauber des Valhalla liegt unter seiner futuristischen Hülle. Hier schlummert ein Antriebsstrang, der einen direkt ins Jenseits katapultieren kann. Mit einer Gesamtleistung von 1079 Hybrid-PS (793 kW) und einem Systemdrehmoment von 1100 Nm will der Valhalla aus dem Stand in nur 2,5 Sekunden auf 100 km/h beschleunigen. Verantwortlich dafür ist die Kombination aus einem Vierliter-Biturbo-V8-Flat-Plane-Motor und drei Elektromotoren (zwei vorne, einer hinten), die für brachiale Power sorgen – oder im Notfall auch einmal 14 Kilometer rein elektrisch zurücklegen können.

 Auf dem Schlachtfeld, also der Rennstrecke, offenbart der Valhalla sein Kämpferherz. Dank seines Fahrdynamiksystems, das Torque-Vectoring und ein hydraulisch betätigtes, elektronisches Hinterachsdifferenzial umfasst, soll sich das Auto perfekt mit der Strecke verzahnen. Da es keine physische Verbindung zwischen der Vorder- und der Hinterachse gibt, werden beide Achsen kontinuierlich überwacht und aufeinander abgestimmt. Das Torque-Vectoring an der Vorderachse und das elektronische Sperrdifferenzial an der Hinterachse steuern den Antrieb aller vier Räder je nach dynamischen Anforderungen für eine optimale Mischung aus Traktion, Stabilität und Agilität. Die aktive Aerodynamik vorne und ein ebenso aktiver hinterer T-Flügel sorgen zusammen mit dem luftoptimierten Unterboden für bis zu 600 Kilogramm Abtrieb. Bei Bedarf kann auf langen Geraden zusätzlich das vom Vorbild Formel 1 bekannte DRS aktiviert werden, was den Luftwiderstand reduziert und den Krieger auf eine Höchstgeschwindigkeit von 350 km/h bringt. Beim anschliessenden Bremsen fungiert der Spoiler dann selbstverständlich als Luftbremse.

Auf nach Valhalla

Der Aston Martin Valhalla ist zweifellos ein Meisterwerk für alle, die Technik, Ingenieurskunst und Fahrdynamik auf allerhöchstem Niveau erleben wollen. Doch aufgrund der limitierten Produktion, die im zweiten Quartal 2025 starten soll, und vor allem des Preises von voraussichtlich etwa einer Million Franken werden wir Normalsterblichen den Aston Martin Valhalla wohl nie auf der Strasse zu Gesicht bekommen, geschweige denn einen fahren können. Kleiner Trost: Der nur unwesentlich schnellere Hyper-Aston Valkyrie kostet über dreimal mehr.

 

Text: GAT 

Bilder: Hersteller

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