Économie

Auto-suisse salue la décision E-Fuels

Les voitures neuves à moteur à combustion pourront tout de même être immatriculées à partir de 2035 si elles fonctionnent avec des carburants électriques. L'Association des importateurs suisses d'automobiles salue cette décision.

Publié le 03.04.2023

Les États membres de l'UE sont récemment parvenus à un accord dans le débat sur les véhicules à combustion. Après un blocage de l'Allemagne et d'autres pays comme l'Italie, l'interdiction des nouvelles immatriculations prévue à l'origine pour 2035 a été assouplie. Désormais, les nouveaux véhicules à moteur à combustion pourront probablement être immatriculés à partir de 2035 s'ils fonctionnent avec des e-fuels. Les e-fuels sont produits à partir de CO2 et d'énergie renouvelable. Auto Suisse, l'association des importateurs suisses d'automobiles, salue cette décision d'ouverture technologique.

Influences partielles sur la Suisse

Andreas Burgener, directeur d'Auto-suisse, considère les e-fuels comme une option supplémentaire sur la voie de la défossilisation du trafic routier d'ici le milieu du siècle. D'ici 2035, les véhicules électriques et à hydrogène devraient de toute façon constituer la majeure partie du mix de propulsion. Burgener part du principe que la Suisse adoptera elle aussi la décision de l'UE, comme il l'a déclaré dans une interview accordée à Auto & Wirtschaft. La décision n'a d'influence que sur les importateurs de voitures qui collaborent avec des marques qui veulent encore proposer des modèles à combustion en Europe après 2035. En l'état actuel des choses, BMW et Porsche en font notamment partie.

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L'influence de cette décision sur les automobilistes suisses dépendra de l'ampleur de l'offre de nouveaux véhicules à combustion à partir de 2035. De nombreuses marques, comme Audi, Jaguar et Bentley, souhaitent de toute façon se déplacer en Europe en mode purement électrique avant cette date. La disponibilité des carburants électriques joue également un rôle. (Ici, vous pouvez déjà faire le plein d'e-fuel !)

auto-suisse voit d'un œil critique la suppression prévue par le Conseil fédéral de l'exonération de l'impôt sur les importations de voitures électriques à partir de 2024. Celle-ci servirait au moins indirectement à promouvoir l'électromobilité suisse. Lors de la conférence de presse annuelle, auto-suisse a déjà souligné que la Suisse risquait de perdre le contact avec l'électromobilité.

Texte : Moritz Doka
Source : Auto & Wirtschaft / auto-suisse
Image : Auto Suisse

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