Un signal fort pour les Synfuels
Lors de la course de côte d'Ayent-Anzère, le pilote TCR Mathias Schläppi a donné le ton. Au lieu des numéros noirs, sa Hyundai TCR arborait des numéros verts. Et cela avait une bonne raison - et en même temps un effet positif.
A mi-parcours du championnat suisse de montagne 2023, Mathias Schläppi a donné le ton lors de la quatrième course de montagne entre Ayent et Anzère. Pour la première fois, l'habitant de Meiringen a fait rouler sa Hyundai i30 TCR à l'essence synthétique. «Nous, les sportifs automobiles, avons une sorte de fonction de modèle. C'est là que tout se joue. Si nous voulons encore pratiquer le sport automobile en Suisse demain, nous devons agir maintenant», a déclaré l'homme de 46 ans. «Et nous devrions le montrer à l'extérieur, afin de sensibiliser également les spectateurs au SynFuel, neutre à 85 pour cent en termes de CO2».
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Un record battu
Sans hésiter, Schläppi a collé des numéros de départ verts sur sa Hyundai au lieu des numéros noirs habituels. Pour utiliser le carburant synthétique, il n'a pas eu besoin de modifier le moteur de la Coréenne. C'est donc avec une certaine impatience qu'il s'est élancé sur le circuit de 3,5 kilomètres. Et tout s'est parfaitement déroulé pour Schläppi. Il a franchi la ligne d'arrivée de la deuxième course avec seulement 0,4 seconde de retard sur le record TCR existant. Mais il y avait encore mieux. Lors de la troisième course, il a battu de deux dixièmes le record existant de 2018 (1:43,50 minutes) et a ainsi remporté la victoire dans sa catégorie. Il s'est donc montré très enthousiaste lors de la remise des prix : «Tout a parfaitement fonctionné. Le fait d'avoir battu le record du parcours TCR avec un nouveau Moscht et 1:43,35 minutes montre que notre calcul a parfaitement fonctionné».
Dès la course de côte suivante, à Oberhallau (25.-27.08), Schläppi veut maintenant convaincre les autres pilotes TCR de sa catégorie d'utiliser le SynFuels. Et là aussi, les véhicules qui prendront le départ avec l'essence synthétique porteront des numéros verts.
Texte : Jörg Petersen
Photos : zVg