BMW iX1 - Le petit SUV électrique de BMW convainc

Proposer des propulsions électriques, mais sans contrainte s'il vous plaît. BMW appelle cette stratégie Power of Choice, qu'il applique maintenant aussi au nouveau X1, en plus de la Série 4 et du X3. C'est ainsi que la troisième génération du SUV compact est proposée pour la première fois sous la forme d'un iX1 entièrement électrique, mais aussi avec des moteurs essence, diesel et hybrides plug-in. Toute la gamme donc. Mais nous osons affirmer que les clients viendront à l'iX1 même sans contrainte, car BMW a conçu ici une voiture vraiment cohérente.

Peu de différences esthétiques par rapport au X1

Cela commence déjà par l'optique. Là où le constructeur munichois prônait autrefois l'e-futurisme avec l'i3 et l'i8, il se montre aujourd'hui plus discret. Hormis des accents bleus, rien ne distingue l'iX1 de ses frères et sœurs. Ceux qui veulent "camoufler" complètement l'iX1 peuvent commander le pack M en option. Dans ce cas, seuls les logos de la marque entourés de bleu trahissent la motorisation électrique.

L'apparence de la troisième génération de X1 est devenue nettement plus adulte. De l'extérieur, le iX1 se distingue à peine des véhicules thermiques.

Une excellente sensation d'espace

Une fois monté à bord, le regard est immédiatement attiré par le nouvel info-divertissement OS8. Les écrans de 10,25 et 10,7 pouces sont un peu plus petits que ceux de la Série 3 liftée, mais l'utilisation est tout aussi intuitive. Petite critique : à certains endroits, les matériaux ne sont pas tout à fait du niveau premium. Les touches du volant, par exemple, semblent assez bon marché. Mais en dehors de cela, la qualité des matériaux est très bonne et la finition est de toute façon au top. La console centrale flottante et un grand compartiment sous l'infotainment donnent une sensation d'espace. Même les personnes de grande taille sont bien assises en deuxième rangée et le coffre, avec ses 490 à 1495 litres, peut accueillir de nombreux bagages.

Le cockpit (ici de la X1) est très aéré et ordonné. L'infodivertissement OS8 se commande intuitivement.

Accélération avec extra-boost

Mais là où les choses deviennent vraiment convaincantes, c'est lors de la conduite. Avec ses 200 kW (272 ch) et son couple de 494 Nm, la voiture électrique de 1,8 tonne pousse à fond sans paraître exagérée. En appuyant sur la touche Boost derrière le volant, le système libère même 230 kW (313 ch), ce qui est très amusant lors des sprints intermédiaires. Le tout est accompagné de différents designs sonores provenant des haut-parleurs. C'est amusant, mais nous les avons désactivés au bout de quelques minutes. On préfère profiter du bon réglage du châssis, qui donne au SUV de 4,5 mètres de long et de 2,1 mètres de large avec les rétroviseurs extérieurs une allure presque maniable. La direction légèrement diffuse autour de la position centrale et la pédale de frein extrêmement dure ne sont pas aussi réussies. Nous avons toutefois conduit un prototype, cela peut donc encore changer pour la série.

Le volant est très épais. C'est une question de goût, mais un peu moins de rembourrage aurait suffi, surtout pour les petites mains.

En mode de récupération, la décélération est agréablement puissante. Un mode intelligent peut également adapter la décélération aux données de navigation ou aux véhicules qui précèdent, ce qui fonctionne très bien dans la pratique. Avec sa batterie de 64,7 kWh, l'iX1 devrait pouvoir parcourir jusqu'à 436 kilomètres, ce que nous vérifierons dans un test détaillé. Lorsque la batterie est vide, elle peut être rechargée en courant alternatif jusqu'à 22 kW. En courant continu, la borne de recharge rapide permet d'atteindre jusqu'à 130 kW.

Prix à partir de CHF 59 900.-

Les prix de l'iX1 commencent à 59 900 CHF, mais il faut alors avoir quelques milliers de francs en réserve pour les extras. Et une Mercedes EQA 350 4MATIC comparable est déjà disponible pour environ 1400 CHF de moins. C'est donc un prix élevé, mais c'est aussi une voiture cohérente. L'iX1 est-elle donc une vraie recommandation d'achat ? Si les circonstances de la vie le permettent - profil de l'utilisateur, Wallbox à domicile, budget - et si BMW élimine encore le problème de la pédale de frein, rien ne s'oppose vraiment à elle. Car au final, elle fait au moins aussi bien que les véhicules à combustion. Pour accéder à l'essai de la BMW X1 xDrive 23i, cliquez ici !

Conclusion :

La BMW iX1 n'est pas seulement une bonne voiture électrique, c'est une bonne voiture. La comparaison directe avec son frère thermique le montre clairement. Bien sûr, il y a encore un peu de potentiel d'optimisation par rapport à la série. Mais une fois ce potentiel épuisé, l'iX1 peut devenir une véritable recommandation d'achat.

Texte: Moritz Doka
Images: Wolfgang Groeger-Meier, Tom Kirkpatrick