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Journée circuit à la Bugatti

Le circuit Paul Ricard est devenu le terrain de jeu d'un cercle exclusif de propriétaires de bolides Bugatti qui ne veulent pas ranger leur superbe hypercar dans leur garage comme un trophée. Une journée circuit un peu différente.

Publié le 19.03.2025

Trackdays. Certains connaissent bien ça : la veille, on charge le fourgon. Pneus slick, boîte à outils, clé dynamométrique. Le jour J, il faut se lever tôt, faire un bisou à sa femme, qui accompagne le tout avec beaucoup de compréhension, et partir pour le terrain de jeu des hommes.

Sur place, on vérifie la pression d'air, on peaufine le setup jusqu'à ce que les doigts noircissent et que le front brille de sueur. Entre-temps, un café rapide dans un gobelet en carton, puis des frites et des quantités de coca et de boissons énergisantes. Il faut bien que quelque chose maintienne la glycémie à un niveau élevé. C'est comme ça. C'est comme ça qu'on aime.

Une journée sur circuit, oui. Mais à la Bugatti.


Il y a aussi «Feeling The Track», la journée de piste à la Bugatti. Pas de serre-câbles. Pas de ruban adhésif. Pas de précipitation. Pas d'improvisation. Juste une rencontre exclusive des propriétaires de Bolides Bugatti sur le circuit Paul Ricard. C'est ici que se retrouvent les passionnés. Une petite communauté très raffinée, qui non seulement possède un Bolide, mais sait aussi ce qu'elle veut en faire : rouler. Rapide. Précis.

Les véhicules ? Des pièces uniques, configurées individuellement. Black Carbon avec Ruby, Blue Carbon, Nocturne – Amen. Et pourtant, ils ont tous une chose en commun : la passion pour la technique à la limite.

Pour se mettre en jambes, une journée commence par quelques tours de chauffe dans la voiture d'auto-école, une Porsche 911 GT3 RS. Se mettre en route, se familiariser lentement avec le circuit et la vitesse. Ensuite, on en vient à la raison pour laquelle tout le monde est là : 1 850 chevaux, un moteur W16 avec quatre turbos et un poids à sec d'à peine 1 450 kilogrammes. Des chiffres qui pulvérisent tous les adversaires du quartet automobile. Un exemple ? Une accélération en moins de cinq secondes jusqu'à 200 km/h. Vitesse de pointe ? Officiellement 380 km/h ou jusqu'à ce que le pilote soit dévoré par le courage.

Les Bolides roulent en formation sur la piste. Chaque pilote est concentré. Tour après tour, ils s'améliorent, poussés par la recherche du flow parfait. Il ne s'agit pas du dernier dixième de seconde, mais de la symbiose parfaite entre l'homme et le Bolide.

Les hommes et les émotions


«Feeling The Track» est plus qu'une simple journée de course sur circuit. Il s'agit de vivre une expérience. De comprendre la technique. De ne pas seulement conduire le Bolide, mais de le ressentir. Les participants sont accompagnés par les pilotes d'usine Bruno Spengler et Andy Wallace. Tous deux savent comment piloter une voiture de course, ce dernier sait même comment battre des records du monde.

Et à la fin, on retrouve le même tableau que lors de chaque journée circuit : des pilotes heureux, des histoires fascinantes sur la technique et une ou deux bières fraîches au coucher du soleil.

 

 

Texte : GAT
Photos : Bugatti
Vidéo : Bugatti

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