Occasion

Lada Niva et Suzuki Jimny d'occasion

Le hardcore tout-terrain en miniature : Suzuki Jimny et Lada Niva dans le guide des occasions. Ils sont très convoités, mais sont-ils vraiment bons ? Ce à quoi il faut faire attention lors de l'achat et de l'entretien.

Publié le 05.08.2023

Le Suzuki Jimny trouve encore un chemin là où d'autres doivent se garer depuis longtemps. Des porte-à-faux courts à l'avant et à l'arrière permettent au Jimny de franchir des pentes allant jusqu'à 42 degrés. Avec une traction 4x4 enclenchable, une démultiplication tout-terrain, un cadre en échelle ainsi que des essieux rigides à l'avant et à l'arrière, il devient un véritable spécialiste du tout-terrain, et le petit peut tracter jusqu'à 1300 kilogrammes. Il n'est donc pas étonnant qu'il soit si convoité comme véhicule d'occasion. Nous ne cachons pas les inconvénients et mentionnons le fait que les versions diesel et automatiques sont difficiles à trouver. En raison de l'empattement court, on est toujours en train de corriger le volant. L'accélération jusqu'à 100 km/h en 12,9 secondes est moyenne et le bruit de roulement est élevé.

Objections du contrôle technique

De nombreux Jimny se rendent au contrôle technique obligatoire en étant maltraités. C'est pourquoi les croix au contrôle technique se trouvent souvent du côté négatif. Des fuites d'huile au niveau de la transmission, des roulements de fusée d'essieu et des boîtiers de direction usés ; il faut y faire attention avant l'achat lors de l'essai sur route. Dans les ateliers, les roulements de roue doivent souvent être remplacés et les embrayages ne semblent pas non plus être à la hauteur d'une utilisation intensive à long terme. Le turbodiesel a existé jusqu'en 2010, date à partir de laquelle il n'est plus possible d'acheter que des voitures à essence, ce qui n'a pas changé en 2019 avec la nouvelle génération. Le moteur est un peu plus puissant et plus propre.

La Jimny précédente (photo) existait encore en version diesel. Mais on ne trouve guère de voitures à moteur automatique sur le marché de l'occasion.

Conseil : postuler auprès du concessionnaire Suzuki pour un modèle ex-démo plutôt que de payer une voiture d'occasion à un prix exorbitant. Les délais de livraison des voitures neuves ont atteint des sommets. La faute à la loi sur le CO2, qui empêche l'importateur d'introduire de nouveaux Jimny en plus grand volume. C'est pourquoi il n'est officiellement plus immatriculé que comme véhicule utilitaire à deux places. Il existe donc une grande offre d'immatriculations journalières, dont beaucoup sont directement importées. On ne peut guère espérer des avantages de prix, mais plutôt une disponibilité rapide.

Occasion

Suzuki Jimny 1,3 Top MT :
année 2018, 50'000 km, à partir d'env. 19'500 francs

Suzuki Jimny 1,5 Top AT :
année 2020, 20'000 km, à partir d'env. 31'700 francs

Lada Niva

La Lada Niva a devancé de plusieurs décennies la tendance automobile de 1977 et représente ce que l'on appelle aujourd'hui un SUV compact. Il est vrai qu'elle n'a pas été lancée comme un produit de style de vie, mais comme un animal de rente. Au début, le Niva Shiguli s'appelait VAZ 2121 et marquait des points avec ses dimensions extérieures compactes (L × l × H : 372 × 168 × 164 cm), un empattement de 2,2 mètres, une traction intégrale avec réduction tout-terrain et un différentiel central à blocage manuel. Cette voiture aurait certainement connu un grand succès commercial à partir des années 1990 si elle avait été maintenue en l'état.

La Lada Niva a toujours des petits soucis. Mais rien qui puisse l'arrêter.

L'actuelle Lada Niva officiellement importée en Suisse avec un moteur à essence de 1,7 litre (OHC avec culasse en aluminium) répond à la norme Euro 6 grâce à l'injection électronique dans le collecteur d'admission au lieu du carburateur à flux descendant et dispose d'une boîte à cinq vitesses, de la direction assistée, de feux de jour, et d'une charge remorquable de 1,4 tonne. Pour le reste, tout est resté tel que c'était en 1977. Une mécanique sans problème, mais des bobos chroniques quelconques, malgré lesquels on peut continuer à rouler. Prix de vente en 1979 : 13'950 francs.

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En version Classic, compte-tours et lève-vitres électriques inclus, 17'900 francs - le dernier prix d'une voiture neuve en 2018. Au lieu de rouler sur des pneus 175 SR-16, on roule avec des pneus 185/70. La meilleure finition Urban est proposée avec des jantes en alliage léger à partir de 18'900 francs. Les valeurs de pointe en dehors des chemins asphaltés n'ont pas été modifiées. Cela signifie 58 pour cent de capacité de montée, 65 centimètres de profondeur de gué et 48 degrés d'angle de pente.

Le Niva cinq portes n'est plus à l'ordre du jour

L'importateur proposait également le Niva en version cinq portes et 4,22 mètres de long. Mais personne ne le demandait. La trois portes a un rayon de braquage fabuleusement étroit. Et sur l'autoroute, on peut s'attirer une amende pour excès de vitesse proche de la contravention grave. Les vitres raides n'exigent pas la climatisation. De 2016 jusqu'à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Renault-Nissan était l'actionnaire majoritaire d'Autovaz. La perte de valeur est limitée, mais tous les exemplaires déplaisent par leurs nombreuses négligences et leur absence de prévention contre la rouille.

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Lada Niva 1,7i Urban MT :
année 2016, 90'000 km, 7100 francs

Verdict de Jürg Wick
Le Suzuki Jimny et le Lada Niva sont aussi antipodiques l'un que l'autre par rapport à la société actuelle des SUV et sont très chers dans le commerce. La meilleure disponibilité plaide en faveur de la Suzuki, tandis que le fait que l'on puisse résoudre la plupart des problèmes soi-même plaide en faveur de la Niva. Il vaut la peine d'annoncer des offres plus récentes ou des immatriculations journalières, car la perte de valeur reste prévisible et faible.

Texte : Jürg Wick
Photos : Constructeur/Jürg Wick
Source des prix d'occasion : Auto-i-Dat

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