Nissan 350Z Roadster - Guide d'achat

On connaît la Nissan 350 Z du jeu de courses Need for Speed: Underground, Trackdays et Tuning et rassemblements : elle fait partout bonne figure. Son design intemporel masque son âge de plus de 20 ans et son statut de Youngtimer. Les prix des occasions augmentent, mais ils restent raisonnables par rapport aux prestations offertes. En particulier pour le roadster, auquel les fans n‘accordent pas autant d‘attention qu‘au coupé. Les sensations de conduite et le son sont restés intacts. Pour cela, le roadster est un coups de cœur.

Pas tout à fait irréprochable

Le roadster a été construit de 2003 à 2009. En 2007, il a subi un restylage, mais les modifications de design se sont limitées pour l‘essentiel aux jupes, au capot et aux feux. Côté moteur, la situation est différente. Le V6 atmosphérique de 3,5 l était disponible d‘abord avec 280 ch, puis avec 301 ch (code moteur VQ35DE). Pour le restylage, la puissance a été portée à 313 ch (code moteur VQ35HR) et d‘autres modifications techniques ont été apportées, p. ex. au niveau de l‘aspiration et de la pompe à huile. En termes de puissance, les moteurs sont généralement plutôt orientés « vers le bas ». Mais le V6 fascine surtout par sa régularité de marche et sa sonorité exceptionnelle.

Le jeu des soupapes du V6 doit être contrôlé tous les 120'000 km.

Parmi les problèmes typiques, on compte p. ex. une consommation d‘huile accrue lorsque les segments racleurs d‘huile des pistons sont usés. Pour prévenir cela, il est recommandé de faire une vidange annuelle avec un lubrifiant de qualité. La pompe à huile peut également lâcher, un coup d‘œil régulier sur l‘indicateur de pression d‘huile du tableau de bord s‘impose donc. Des fuites au niveau des couvre-culasses peuvent survenir, tout comme des défauts au niveau des bobines d‘allumage et des papillons sur le VQ35HR. Le moteur en possède 2 et leur remplacement est coûteux. Un cliquetis lors du démarrage à froid indique que les guides de la chaîne de distribution sont usés et que leur remplacement s‘impose (le remplacement est compliqué et coûteux).

Usure en conduite sportive

Comme le modèle 350 Z se conduit volontiers de manière sportive, certaines autres pièces comme les barres stabilisatrices de l‘essieu arrière, les paliers du châssis et les arbres de transmission souffrent naturellement aussi. La boîte de vitesses est également fortement sollicitée, ce qui se traduit par une usure accrue de l‘embrayage et, sur les anciens modèles jusqu‘à 301 ch, par des bagues de synchronisation défectueuses. Les défauts liés à la construction touchent les servomoteurs des lève-vitres, les pots d‘échappement qui rouillent et les phares « aveugles » sur les modèles antérieurs au restylage. Problèmes spécifiques au roadster : fissures dans la capote causées par la tringlerie et infiltration d‘humidité dans le coffre.

Avec le restylage, le cuir était de meilleure qualité et il y avait moins de plastique dans l'interieur.

Côté entretien, une nouvelle courroie trapézoïdale à nervures, une nouvelle huile de boîte de vitesses et une nouvelle huile de différentiel s‘imposent tous les 60 000 km. À 90 000 km, les bougies doivent être remplacées et à 120 000 km, le jeu des soupapes doit être contrôlé et réglé. Cette dernière opération est très compliquée et coûteuse.

Attention aux importations américaines

Cette énumération n‘est pas trompeuse. Avec un bon entretien, le roaster 350 Z est un compagnon solide. Les moteurs sont également considérés comme robustes et peuvent s‘accommoder de réglages professionnels. Les modifications apportées au châssis, au système d‘échappement et aux jantes de la 350 Z passent presque pour des équipements de série. Pour les exemplaires modifiés, il convient de prêter une attention particulière à l‘historique de la voiture et de vérifier que tout est correctement inscrit sur le permis. Les importations américaines sans système de freinage Brembo sont à éviter, car cela complique l‘obtention de pièces de rechange.

À l‘arrière, le roadster semble moins gracieux que le coupé.

Aujourd‘hui, il est rare de trouver de bons coupés 350 Z à moins de 20'000 fr et ils sont moins souvent proposés que les roadsters. Ces derniers démarrent à environ 15'000 fr avec 280 ch et un kilométrage à 5 chiffres. Les modèles plus récents, avec 313 ch et le même kilométrage, se situent juste en dessous de 20'000 fr. Comme toujours, les prétendues bonnes affaires entraînent souvent des coûts élevés. Il vaut mieux investir un peu plus à l‘achat et bien entretenir la voiture pour en garantir la valeur.

Coûts supplémentaires

Données techniques Nissan 350 Z (antérieur au restylage)

Construit entre 2003 et 2009 (Suisse : à partir de 2005), restylage du modèle à partir de 2007
V6 essence, 3498 cm3, 206 kW/280 ch à 6200/min, 363 Nm à 4800/min, boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, traction arrière, mix (NEDC) : 11,7 l/100 km, 280 g/km CO2, 0–100 km/h : 6,4 s, Vmax : 245 km/h, L/l/h : 4310/1815/1325 mm, empattement : 2650 mm, poids à vide : 1720 kg, coffre : 130 l, Prix 2005 : 51'800 francs, Prix actuel : à partir d‘environ 12'000–15'000 francs.

Texte : Moritz Doka
Images : Nissan /auto-illustré