News
Annonce

Nouveau tire-au-flanc de Bosch

On ne sait pas exactement contre quelle machine Rage Against the Machine s'énervait à l'époque – mais probablement contre une imprimante. Bourrage papier = crise de nerfs. Pourtant, imprimer peut être différent : en métal.

Publié le 28.04.2025

Quand ça bourdonne et siffle dans les paddocks modernes, il y a souvent une imprimante 3D qui tourne en arrière-plan. Dans le sport automobile en particulier, ces machines sont devenues courantes – notamment pour fabriquer des éléments aérodynamiques. Elles fonctionnent parfois tout le week-end – surtout lorsque le pilote, au lieu de signer de bons chronos, provoque une forte demande de pièces détachées. Ce qui jusqu'ici concernait principalement la carrosserie s'approche désormais du cœur même de la machine : le moteur.

Un moteur issu de l'imprimante

Bosch s'engage pleinement et imprime désormais aussi des blocs-moteurs – en métal. Un nouveau centre d'impression 3D a été inauguré à l'usine de Nuremberg. Près de six millions d'euros ont été investis par l'usine dans le centre d'impression 3D métal ainsi que dans l'acquisition et l'installation de l'imprimante 3D métal NXG XII 600 de la société Nikon SLM Solutions. Selon Bosch, il s'agit du premier équipementier de rang 1 à produire ainsi des composants complets pour moteurs de course. En plus des pièces classiques pour moteurs thermiques, des pièces pour moteurs électriques, composants hydrogène et éléments d'essieux électriques seront fabriqués de manière additive.

Le point fort : là où auparavant il fallait 18 mois pour produire un moule de coulée, quelques jours suffisent désormais. Il suffit d'entrer les données de conception, de lancer l'imprimante – et le bloc moteur est prêt. La nouvelle imprimante permet de déposer jusqu'à un litre de métal par heure et produit jusqu'à dix tonnes de pièces par an.

Les avantages sont évidents : développement accéléré, modifications facilitées, optimisation du poids et de l'utilisation des matériaux. Bosch investit environ six millions d'euros dans ce projet – apportant ainsi une nouvelle réponse à la question de savoir comment la haute technologie peut aussi s'imposer dans la mobilité du futur. Ça siffle, ça bourdonne – et désormais, ça imprime aussi.

 

 

Texte: GAT
Photos: Bosch

<< Retour à l'aperçu

Poursuivez votre lecture :