Audi A5/S5 - sportive ou élégante ?
Sur la route avec les nouvelles Audi A5 et S5 : nous sommes impatients. Il y a beaucoup à découvrir dans la nouvelle classe moyenne. A l'intérieur comme à l'extérieur, derrière le volant comme sur les autres sièges. C'est parti !
Pendant longtemps, on a peu entendu parler d'Audi, que ce soit en bien ou en mal. Mais à partir du milieu de cette année, Audi a soumis à un lifting tout ce qui ne roulait pas assez vite. Et ils ont même profité de cette pause pour simplifier les noms des modèles : Les chiffres pairs correspondent désormais à l'électrique, les impairs au thermique. L'A5 arrive donc à point nommé et nous invite, avec la S5, à la tester.
En Suisse, la hiérarchie de la classe moyenne se présente actuellement ainsi : Munich est en tête devant Stuttgart, et Ingolstadt suit à une certaine distance. Selon Audi, cela devrait changer. Au sein du groupe, la nouvelle A5 est présentée comme un pilier sur lequel reposent de grands espoirs. Les véhicules électriques ne suscitant guère d'enthousiasme pour l'instant, c'est l'A5 à moteur thermique qui représente le grand espoir. En privé, nous nous demandons toutefois s'il s'agira vraiment du dernier modèle de classe moyenne avec moteur à combustion d'Audi. Laissons cela en suspens ...
Une conduite dynamique
L'A5 et la S5 sont basées sur la nouvelle plate-forme de combustion PPC (Premium Platform Combustion), qui est livrée de série avec un châssis conventionnel. Des suspensions sport sont disponibles en option, avec ou sans amortisseurs adaptatifs. Le constructeur fait le gros dos avec les croix optionnelles dans les extras. Même sur la S5, il faut payer un supplément pour les amortisseurs réglables. Mais ne nous plaignons pas - le châssis est ferme et silencieux sur la route. Celui qui s'offre l'option adaptative est récompensé par un mélange réussi de fermeté sportive et de confort sur longue distance. Les deux peuvent être réglés en appuyant sur un bouton à l'écran.
La direction plaît par sa franchise et donne une sensation de conduite dynamique. Audi a confirmé que la carrosserie est devenue plus résistante à la torsion et que les barres de torsion ont également été conçues de manière plus rigide. L'A5 doit son comportement de braquage en dents de scie, en particulier dans les virages serrés, au freinage des roues situées à l'intérieur du virage, ce qui entraîne quasiment la voiture dans le virage et minimise le roulis de la carrosserie.
Aussi polyvalent que soi-même
Audi propose les tracteurs suivants : un 2,0 litres turbo essence d'une maigre puissance de 150 ch ainsi qu'une variante plus puissante de 204 ch. Les deux sont équipés de série d'une traction avant, mais sont également disponibles en option avec une transmission intégrale. Pour ceux qui parcourent beaucoup de kilomètres, le turbodiesel de 2,0 litres offre également 204 ch et peut surfer sur une vague de couple de 400 Nm de manière à la fois sportive et économique. Pour les plus sportifs, il faut opter pour la S5 bien entraînée avec un six-coups de 3,0 litres en V de 367 ch.
Les deux derniers moteurs cités reçoivent en outre un nouveau système MHEV-plus de 48 volts. Les manœuvres et le stationnement de l'A5 sont entièrement électriques.
Bienvenue dans la classe moyenne supérieure
L'intérieur a l'air chic. Le regard se porte sur le paysage d'écrans. Devant le conducteur, un écran de 12 pouces, au milieu un écran de 14,5 pouces, et pour le passager avant, un autre écran de 11 pouces est disponible en option. A-t-on besoin de tout cela ? Probablement pas. Mais c'est impressionnant.
Nous ne comprenons toutefois pas pourquoi un plastique dur indigne a été privilégié à certains endroits. Cela peut encore avoir un sens pratique aux endroits où les chaussures se frottent au maximum, mais lorsqu'il s'agit de fermer ou de sortir du véhicule, notre impression des garnitures de porte ne correspond pas au reste du pack premium.
Le long empattement est particulièrement perceptible entre les rangées, l'espace gagné profite à chaque siège, mais c'est surtout l'espace pour les jambes au rang deux qui est (super) classe. Derrière, le volume du coffre est un peu surprenant. La berline offre 445 litres, l'Avant 476 litres ; la différence est très faible. Si l'on rabat les sièges arrière, le volume est de 1'300 à 1'424 litres, soit un peu moins que sur la version précédente.
Sport et élégance
Le design est typiquement Audi - un mélange de sport et d'élégance avec un cadre unique agressif. Celui-ci est désormais plus plat et plus large à l'avant et est orné de nouvelles lampes LED. Les prises d'air latérales ont été un peu surdimensionnées. Sur le côté, on remarque la ligne de toit en forme de coupé. À l'arrière, les conducteurs qui suivent se réjouissent du nouvel éclairage de communication qui prévient les autres usagers de la route des lieux d'accidents et de pannes en anticipant. Les dimensions de l'emballage L x l x H par rapport à l'enveloppe extérieure en mètres : 4,8 x 1,9 et 1,4 et entre les roues, environ 3 mètres de distance. Le poids à vide est d'environ 2 tonnes et c'est exactement le poids que l'A5 peut prendre au crochet.
L'A5 pose des jalons, surtout au niveau du prix
Finalement, nous sommes tous d'accord : la tête dit diesel, le cœur appelle le V6. Quoi qu'il en soit, l'A5 est plus une GT confortable qu'une voiture de course. Mais en regardant la liste des prix, le rêve éveillé s'écroule : plus de 62'400 francs pour la berline A5 et la coquette somme de 92'300 francs pour la S5 ne sont pas vraiment bon marché. Et si l'on veut s'offrir l'Avant avec le hayon plus grand, il faut encore prévoir environ 2'000 francs supplémentaires.
Texte : GAT
Des images : Audi