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DS N°4 – Pas pour tous les coins de rue

La nouvelle DS N°4 choisit soigneusement son terrain. Entre élégance française et rigueur allemande, elle s’impose comme une alternative raffinée, silencieuse et singulière. Pour ceux qui en ont assez du prêt-à-conduire uniforme.

Publié le 24.10.2025

Une DS, on n’en croise pas à chaque coin de rue. Et c’est très bien ainsi – les Parisiens ne le voudraient pas autrement. Conduire une DS, c’est affirmer sa différence. Fidèle à cet esprit, la marque mise sur une alliance rare : la discipline d’ingénierie allemande et le savoir-vivre français. La DS N°4 a été dessinée à Paris et assemblée à Rüsselsheim. Une liaison franco-allemande qui affiche fièrement la nouvelle identité de la marque : signature DS lumineuse, bandeau arrière à effet d’écailles fumées, chrome assumé et une bonne dose de panache tricolore. Discrétion interdite.

Petite, mais raffinée

Sous le capot, le choix ne manque pas : mild-hybrid, hybride rechargeable ou 100 % électrique. La version électrique E-Tense développe 156 kW/213 ch, se recharge à 120 kW et promet jusqu’à 450 km d’autonomie WLTP grâce à sa batterie de 58 kWh – pas un record, mais parfaitement adaptée à un usage quotidien. Les grands rouleurs préféreront la hybride rechargeable, combinant 180 ch thermiques et 125 ch électriques pour une puissance totale de 165 kW/225 ch et environ 80 km d’autonomie électrique.

Et le petit mild-hybrid 1.2 de 107 kW/145 ch surprend par sa vivacité malgré sa modestie. Le DS N°4 se comporte comme on imagine un Parisien muni d’un passeport allemand : confortable, sûr de lui, mais jamais froid. Le châssis filtre les irrégularités sans perdre en précision. Sur les pavés, il devient un véritable fauteuil roulant urbain, tout en gardant son aplomb dans les virages. La direction pourrait offrir un peu plus de ressenti, mais le lien avec la route reste plaisant.

Pas de standardisation, s’il vous plaît

Le confort et la finition intérieure sont parmi les grands atouts de cette DS. Cuir nappa, Alcantara, détails dorés dans la série Jules Verne, phares Matrix LED et affichage tête haute projetant les infos en hologrammes sur le pare-brise : le raffinement est omniprésent. L’espace avant est généreux, l’arrière plus intime, et le coffre – entre 360 et 430 litres selon la motorisation – conviendra mieux aux sacs de boutique qu’aux sacs de ciment.
Bref, la DS N°4 n’est pas faite pour tout le monde, et c’est précisément son charme. Pas de production de masse, pas de banalité. Avec cette touche de nonchalance parisienne, on pourrait dire : « Pour oser l’avant-garde, il faut oser la DS. » Très français, n’est-ce pas ?

 

Photos: DS Automobiles

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