Mitsubishi ASX: Clone de Renault en test

En 2020, Mitsubishi a gelé toutes ses activités européennes. Peu de temps après, la bonne nouvelle est tombée : on voulait quand même rester. Avec l'ancienne gamme de modèles Space Star et Eclipse Cross, cela aurait toutefois été difficile. Pour une croissance rapide, le plan directeur est le badge-engineering avec des modèles du partenaire de coopération Renault. Dans un avenir pas trop lointain, des modèles plus autonomes sur des plates-formes partagées plus modernes suivront.

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Un grand logo Mitsubishi à l'arrière, pour ne laisser aucun doute sur l'appartenance à la marque.

Le premier enfant de ce mariage s'appelle Mitsubishi ASX, qui est en fait une Renault Captur. Hormis les logos de la marque, une calandre adaptée et une caméra de recul placée bien en évidence, rien ne les distingue. Il en va de même pour l'intérieur du petit SUV. La finition et la qualité des matériaux sont très bonnes pour cette catégorie. Il en va de même pour l'espace : même les adultes sont confortablement assis au deuxième rang. Du point de vue de l'équipement, il n'y a rien à redire. Il est possible de commander un cockpit numérique, un système d'infodivertissement, des sièges et un volant chauffants, un toit en verre et de nombreux assistants de conduite.

Voitures essence, hybrides et PHEV

Le cockpit ne laisse pas de place au mystère. La commande de la climatisation plaît avec ses grands boutons rotatifs.

Côté propulsion, on trouve des moteurs à essence, des hybrides légers et complets ainsi qu'un hybride plug-in. L'autonomie indiquée dans le cockpit numérique bien connu de Renault - avec un réservoir de carburant et un accumulateur d'énergie pleins, elle dépasse largement les 800 kilomètres - est déjà positive pour l'hybride plug-in. Tout comme le réglage de la propulsion. Le passage du mode électrique au mode hybride est peu perceptible. Les 118 kW (160 ch) sont suffisamment puissants et s'accommodent bien du poids de plus de 1,6 tonne en ordre de marche. Le moteur à combustion devient plus bruyant à des régimes plus élevés. La nouvelle édition est en tout cas mieux isolée que l'ancienne ASX, comme le prouvent les faibles bruits de vent. Le châssis du PHEV n'est pas aussi positif, car il cahote sur de courtes bosses.

Le mieux : le plus nu possible

L'hybride intégrale fait également bien son travail, récupère fortement l'énergie et se déplace souvent en ville en mode purement électrique. La boîte de vitesses multimode, qui s'embourbe de temps en temps, semble toutefois encore un peu mal conçue. Notre recommandation : prenez la mild hybrid à boîte manuelle avec le moins d'options possible. Les phares à LED et la connexion sans fil pour smartphone sont de série, il n'y a pas vraiment besoin de plus. De plus, le Mitsubishi ASX ne pèse que 1,3 tonne, ce qui, avec la boîte manuelle à 6 vitesses et 103 kW (140 ch), procure un grand plaisir de conduite. Bon marché et pourtant complète. C'est ainsi que cela doit être.

Conclusion

C'est bien que Mitsubishi soit de retour. Bien sûr, cette ASX n'a rien de nouveau, mais le produit est bon. Et le client moyen ne devrait pas se soucier de la similitude avec Renault.

Données techniques & dimensions de la "Mitsubishi ASX PHEV Instyle

• longueur : 4227 mm
• largeur : 1797 mm
• hauteur : 1576 mm
• Volume du coffre : 326 - 1149 l
• Poids à vide : 1531 kg
• Propulsion : 1,6 litre essence, hybride plug-in, traction avant
• Puissance du système : 160 ch
• Couple du système : 205 Nm
• Accélération 0-100 km/h : 10,1 s
• Vitesse maximale : 170 km/h
• Consommation (WLTP) : 1,4 l/100 km
• Autonomie électrique (WLTP) : 48 km
• Prix : à partir de 43'990 francs

Texte : Moritz Doka
Images : Mitsubishi/Moritz Doka