Renault 5 : C'est si bon

Dans la construction automobile, le rétro est une chose. Parfois, il est réussi, mais la plupart du temps, il l'est moins. La Fiat 500 et la Mini font partie des exemples de réussite. Elles ont repris les attributs de design de leurs ancêtres et ont ainsi conquis le cœur des clients. Et personne ne leur en a voulu. Pour la VW New Beetle, c'était un peu différent. Les fans de la Coccinelle y ont vu un blasphème roulant et le reste de la clientèle n'y a pas vu assez de valeur ajoutée pour que le modèle décolle vraiment. Mais alors que la New Beetle avait tout de même une technique de golf éprouvée, la Chrysler PT Cruiser était presque aussi vieillotte sous la tôle que son extérieur cité dans les années 1930.

La nouvelle édition entre dans l'histoire

Avec la nouvelle 5, Renault va exactement dans la direction opposée, à savoir vers l'avenir. En l'état actuel des connaissances, il devrait être entièrement électrique. Seul l'avenir nous dira si c'est vraiment le cas. Mais la réédition de la R5 originelle (1972 à 1985) et de son successeur « Supercinq » (1984 à 1996) pourrait entrer dans l'histoire de l'automobile comme un jalon, même si dans dix ans nous faisons le plein d'hydrogène, de synfuels ou d'autre chose que d'électricité. Nous prenons tous les paris : Cela ne nuirait pas à cette voiture, car la nouvelle R5 est l'une des plus sympathiques dans son domaine, les voitures électriques.

Bonne humeur au volant

La nouvelle Renault 5 a déjà reçu suffisamment d'éloges. Depuis la présentation de la version de série au dernier Salon de l'automobile de Genève fin février, on sait exactement à quoi elle ressemble. Le design, qui réinterprète les attributs des premières générations de R5, a été très apprécié. La propulsion, en revanche, ne l'a été que partiellement. Il était déjà clair à l'époque que la nouvelle Renault 5 ne serait disponible qu'en version électrique. Et les fans de voitures thermiques doivent maintenant être forts : Pour cette voiture, c'est exactement la bonne voie, car Renault a suivi la bonne voie partout ailleurs - du développement à la fixation du prix (à partir d'environ 25'000 francs). 

Lors des premiers essais à Nice et dans les environs, la Renault 5 E-Tech (120 ch, 40 kWh) a enthousiasmé le public par son comportement routier qui n'a rien à envier à celui de ses ancêtres. Porte-à-faux courts, direction directe, centre de gravité bas : autant d'ingrédients pour un sourire permanent au volant. Les 110 kW/150 ch de la version haut de gamme, disponible cette année encore à partir de 32 500 francs et dotée d'une batterie de 52 kWh, surpassent encore le tout. 

Vous découvrirez dans le numéro 11/2024 de l'auto-illustrierte pourquoi une variante à combustion ne nous manquera pas sur la nouvelle Renault 5 E-Tech.

Texte : Simon Tottoli 

Des images : Renault