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Alfa reste une marque à essence

Alfa Romeo joue sur plusieurs tableaux. Le PDG Santo Ficili a personnellement confirmé que les clients des modèles Stelvio et Giulia auront toujours le choix entre une propulsion électrique et thermique.

Publié le 21.03.2025

Le nouveau PDG n'est certes pas en poste depuis longtemps, mais la décision de proposer l'Alfa Stelvio et la Giulia à la fois en version électrique et avec un moteur à combustion le rend déjà très sympathique. Santo Ficili est le nom de l'homme qui a pris ses fonctions il y a six mois, un poste qui consistait en fait uniquement à préparer Alfa Romeo à un avenir électrique. Mais maintenant, il est clair que l'histoire de l'électricité n'est pas si simple à raconter. Cela s'avère plus compliqué que prévu.

Ce que Ficili annonce maintenant permet aux Alfisti et aux frères de l'essence de pousser un soupir de soulagement collectif : la nouvelle Stelvio et la prochaine Giulia ne seront pas uniquement électriques. Les deux modèles seront également disponibles en version hybride avec un moteur à combustion classique. Cela permet non seulement d'élargir la gamme de produits, mais aussi d'offrir une certaine sécurité de planification. Pour la marque comme pour les acheteurs qui préfèrent passer devant la borne de recharge plutôt que de s'arrêter.

Stelvio-(S)Pass

Commençons par la nouvelle Stelvio. Elle devrait être présentée cette année, mais ne sera pas commercialisée avant 2026. La Giulia suivra plus tard. Les deux modèles seront construits à Cassino, en Italie, sur la nouvelle plateforme STLA-Large et partageront ainsi une grande partie de la technologie avec la nouvelle Dodge Charger. Ce n'est pas aussi grave que cela en a l'air. En effet, en plus d'une version électrique, il y aura également une version de 550 ch. La «Hurricane» est une six cylindres en ligne avec bi-turbo à air comprimé qui pourrait aussi faire bonne figure derrière une calandre Scudetto.

Le fait qu'Alfa Romeo mise sur cette stratégie multi-énergies n'était pas vraiment surprenant. Le prédécesseur de Ficili, Jean-Philippe Imparato, avait déjà laissé cette porte ouverte à son successeur. Et soyons honnêtes : au vu de la situation actuelle, tout miser sur l'électrique aurait été un risque considérable pour Alfa. Le marché n'est pas encore assez mûr pour cela, et les chiffres de vente ne sont pas encore au point pour pouvoir se passer d'acheteurs potentiels. Une autre filiale de Stellantis avec un trident peut en témoigner.

La Giulia de Romeo

Reste la question de la magnifique Giulia. Une berline classique, non ? Les rumeurs disent : Non, caro ! La voiture sera surélevée et deviendra une sorte de crossover sportif, quelque part entre une berline, un SUV, une fastback et je ne sais quoi d'autre. On n'est pas obligé d'aimer ça. Mais au moins, le design semble être au rendez-vous. J.-P. Imparato a parlé d'une « bombe ». Nous verrons ce qu'il voulait dire lorsque la version de série sera disponible.

Avant que nous ne considérions également Santo Ficili comme un saint chez Stellantis, il devra encore nous bénir les versions V6 Quadrifoglio. Dans ce sens, amen.

 

 

Texte : GAT
Photos : Alfa Romeo, Schulte Design

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